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Vous avez besoin d’un soutien immédiat ?

Veuillez composer le 8-1-1 pour obtenir des informations et des conseils généraux sur la santé. Les membres des peuples autochtones peuvent aussi appeler la ligne d’écoute d’espoir pour le mieux-être au 1-855-242-3310.

Dépistage

La consommation d’alcool à risque élevé et le TUA sont des problèmes très répandus. L’alcool est associé à plus de 200 maladies et traumatismes, tels que le cancer, les maladies cardiaques, les maladies du foie, la violence et les accidents de voiture. 

Au Canada:

  • 18 % des personnes âgées de plus de 15 ans ont répondu aux critères cliniques du TUA au cours de leur vie.
  • 57 % des personnes âgées de plus de 15 ans boivent actuellement plus de deux verres par semaine, ce qui est défini comme un « risque supérieur à faible » de conséquences négatives pour la santé, selon les Repères canadiens sur l’alcool et la santé (2023).

 

Les intervenants de première ligne jouent un rôle essentiel dans l’identification et le traitement de la consommation d’alcool à risque élevé et du TUA. Vous pouvez également orienter les patients et les familles vers des services spécialisés et des ressources d’aide au sein de leur communauté.

 

Lorsque les patients vivent dans des communautés rurales ou dotées de peu de ressources auxquelles l’accès est parfois difficile, votre rôle devient encore plus critique, car vous êtes peut-être l’un des rares prestataires de soins de première ligne en mesure d’assurer le dépistage, le diagnostic, la planification des soins et le traitement.

La recherche n’a pas clairement établi la fréquence optimale du dépistage, mais il est recommandé de procéder à un dépistage régulier afin de détecter les problèmes d’alcool à un stade précoce. Le comité des lignes directrices suggère qu’un dépistage une fois l’an est faisable et utile. 

Conseils pour amorcer la conversation

Certains patients pourraient être réticents à parler de leur consommation d’alcool avec vous. Ceci est particulièrement vrai pour les personnes appartenant à des groupes négligés, notamment les Autochtones, les personnes racisées, les jeunes et les personnes s’identifiant comme 2SLGBTQ+, qui pourraient avoir vécu des expériences négatives avec des prestataires de soins de santé, les laissant sur leurs gardes et moins enclins à répondre ouvertement aux questions.

 

Voici quelques conseils pour engager la conversation sur l’alcool avec votre patient et l’aider à se sentir à l’aise:

 

  • Demander le consentement du patient avant de l’interroger sur sa consommation d’alcool.
  • Faites savoir au patient que ce qu’il vous confie est confidentiel.
  • Entamez la conversation sur un ton non moralisateur et conversationnel. 
  • Posez des questions ouvertes.
  • Gardez à l’esprit que gagner la confiance du patient peut prendre plus qu’une seule visite.

Exemple de dialogue

 

« Je parle à tous mes patients de l’usage d’alcool et d’autres substances. Accepteriez-vous que nous en parlions maintenant? »

 

Dans l’affirmative :

« Quelle place l’alcool prend-il dans votre vie? »

« Quel genre de relation entretenez-vous avec l’alcool? »

 « Buvez-vous parfois du vin, de la bière ou d’autres boissons alcoolisées? »

L’Agence de la santé publique du Canada a publié une ressource utile pour les professionnels de la santé canadiens intitulée Parler de la consommation de substances de manière humaniste, sécuritaire et non stigmatisante (2020). Cette ressource a été élaborée en consultation avec des personnes et leurs proches ayant l’expérience de la consommation de substances psychoactives, des organisations de professionnels de la santé et d’autres parties prenantes du système de santé canadien.

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