Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility À quoi s’attendre lors de la prise en charge? – Aide Alcool

Vous avez besoin d’un soutien immédiat ?

Veuillez composer le 8-1-1 pour obtenir des informations et des conseils généraux sur la santé. Les membres des peuples autochtones peuvent aussi appeler la ligne d’écoute d’espoir pour le mieux-être au 1-855-242-3310.

À quoi s’attendre lors de la prise en charge?

Tout au long de votre cheminement vers le bien-être, vous rencontrerez différents prestataires de soins de santé qui vous soutiendront de différentes manières. Les étapes de votre parcours de traitement peuvent ne pas ressembler à celles d’une autre personne et c’est normal. Ce qui compte, c’est que vous obteniez l’aide dont vous avez besoin pour votre consommation d’alcool et que vous vous sentiez respecté et soutenu tout au long du processus.

 

Lorsque vous consultez un médecin, il est bon de noter son nom et les informations importantes qu’il vous donne au cours de la consultation. De cette façon, vous vous souviendrez mieux de ce qui a été discuté et pourrez vous y référer plus tard. Ces notes peuvent vous être utiles lorsque vous parlez à d’autres médecins ou pour suivre vos progrès.

Visualiser les phases de votre prise en charge

Lorsque vous cherchez de l’aide pour votre consommation d’alcool, il se peut que vous entendiez ou lisiez l’expression « continuum de soins ». En médecine, cette expression décrit la prestation de soins de santé sur une période donnée : considérez-la comme votre parcours vers le bien-être.

 

Voici ce à quoi peut ressembler un parcours de manière générale. Gardez à l’esprit que l’expérience de chaque personne est unique : il est possible que des étapes soient escamotées ou franchies dans un ordre différent, ou que vous fassiez des allers-retours entre celles-ci.

 

Visualiser les phases de votre prise en charge

Dépistage

Lorsque vous consultez un professionnel de la santé pour obtenir de l’aide concernant votre consommation d’alcool, il vous posera des questions sur vos habitudes de consommation. C’est ce qu’on appelle le « dépistage ». Il est tout à fait normal de se sentir mal à l’aise en répondant à ces questions, car elles portent sur des sujets personnels et sensibles.

 

Les professionnels de la santé posent ces questions non pas pour vous juger, vous ou vos décisions, mais plutôt pour comprendre votre consommation d’alcool et ses effets sur votre santé et sur d’autres aspects de votre vie. Il est important d’être honnête lorsque vous répondez aux questions de dépistage, car cela permet de déterminer les meilleurs soins pour vous et votre situation.

 

Voici un exemple de question de dépistage qui pourrait vous être posée : Combien de fois au cours de la dernière année avez-vous consommé quatre (pour les femmes) ou cinq (pour les hommes) consommations ou plus en une journée?

 

Si votre réponse est autre que « zéro fois » ou « jamais », votre médecin voudra en savoir plus sur votre consommation d’alcool et votre état de santé. Il vous posera quelques questions supplémentaires sur la quantité et la fréquence de votre consommation d’alcool. Cela l’aidera à comprendre à quel point il doit se préoccuper de votre santé.

 

S’il n’y a pas lieu de s’inquiéter outre mesure, le médecin ou l’infirmière vous donnera peut-être des conseils pour réduire votre consommation d’alcool ou conserver vos habitudes saines. Mais s’il pense que votre consommation d’alcool risque de nuire sérieusement à votre santé, ou si vous avez déjà des problèmes de santé, il vous posera plus de questions et aura une conversation détaillée avec vous sur l’impact de votre consommation d’alcool dans votre vie.

 

Il arrive que des professionnels de la santé parlent de consommation d’alcool d’une manière empreinte de jugement ou qui manque de respect. Si vous vous sentez mal à l’aise ou jugé, vous avez le droit de faire valoir vos droits et de vous faire soigner par des professionnels qui vous traitent avec compassion et respect.

 

Diagnostic

Si votre médecin pense que vous avez un grave problème avec l’alcool, il vous posera d’autres questions pour établir un diagnostic officiel. Ce diagnostic les aide à comprendre si vous souffrez de ce que l’on appelle un « trouble de l’usage de l’alcool », ce qui signifie que vous avez une dépendance ou une accoutumance à l’alcool.

 

Ce diagnostic n’a pas pour but de vous juger ou de vous étiqueter. Il s’agit d’un moyen pour vous et votre médecin de collaborer et de trouver le meilleur plan de traitement pour vous. Le trouble peut être classé comme étant « léger », « modéré » ou « grave », afin de déterminer l’aide dont vous avez besoin. L’objectif est de vous apporter le soutien et les soins nécessaires pour vous aider à surmonter les difficultés auxquelles vous êtes confronté.

Planification du traitement

Votre plan de traitement est unique à vous, selon votre situation, votre lieu de résidence et vos objectifs. Voici quelques questions qu’un prestataire de soins de santé pourrait vous poser lorsqu’il vous aide à élaborer un plan :

 

  • Quels sont vos objectifs?
  • Avez-vous déjà essayé un traitement? Si oui, lequel?
  • Quel type de traitement seriez-vous prêt à essayer maintenant?
  • Pouvez-vous vous engager à atteindre vos objectifs? Si oui, de quel type de soutien avez-vous besoin?

 

Selon que votre objectif est de réduire votre consommation d’alcool ou de suivre un traitement et de cesser de boire, voici quelques options à explorer :

Réduction des méfaits

Si vous voulez continuer à consommer de l’alcool, vous pourriez être intéressé par les moyens de réduire les risques de blessures ou de problèmes de santé liés à l’alcool.

Gestion du sevrage (également appelée « désintoxication » ou « cure de désintoxication ») pour arrêter de consommer de l’alcool

  • Si vous risquez de souffrir de symptômes de sevrage graves lorsque vous arrêtez de boire et que vous avez accès à un centre de désintoxication près de chez vous, vous pourriez songer à séjourner quelques jours dans un tel centre, où vous recevrez de l’aide pour passer le cap du sevrage en toute sécurité.
  • Si vous ne risquez pas de souffrir de symptômes de sevrage graves ou si vous n’avez pas accès à des centres de désintoxication, votre prestataire de soins de santé peut vous renvoyer chez vous avec une ordonnance et l’instruction de vous rapporter pour donner des nouvelles tous les jours pendant quelques jours.

Médicaments

  • Un professionnel de la santé peut vous prescrire des médicaments pour traiter le sevrage alcoolique.
  • Il peut également vous prescrire des médicaments pour le bien-être à long terme.

Psychologie ou intervention sociale

  • La plupart des personnes qui suivent des séances de psychologie les payent elles-mêmes ou bénéficient d’avantages sociaux à leur travail qui leur permettent de couvrir les frais. Certains psychologues proposent des tarifs dégressifs en fonction de vos revenus et les étudiants faisant leur résidence en psychologie offrent souvent des services à moindre prix. Il existe également des services de psychologie en toxicomanie à court terme, gratuits ou peu coûteux, qui sont pris en charge par les autorités sanitaires et qui nécessitent une ordonnance de la part d’un professionnel de la santé.
  • Si les services de psychologie ne vous conviennent pas, pensez aux groupes de soutien par les pairs ou culturels, qui vous permettent d’entrer en contact avec des personnes vivant une expérience similaire à la vôtre et où vous pouvez participer à des activités culturelles qui vous aideront dans votre cheminement.

Il se peut que vous deviez essayer plusieurs options et même que vous fassiez des rechutes avant de trouver l’approche qui vous convient le mieux et qui vous aide à atteindre vos objectifs.

 

Vous pourriez aussi avoir besoin de l’aide offerte par d’autres types de services ou de prestataires de soins, par exemple, pour trouver un logement ou un emploi, ou pour obtenir des soins pour d’autres problèmes de santé, au besoin.

 

Les connaissances que j’ai acquises lors de mes “rechutes” ont été inestimables et ont façonné mon parcours au cours des années qui ont suivi.

Nicole, en voie de guérison d’un trouble de l’usage de l’alcool