Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility Informations destinées à des populations particulières – Aide Alcool

Vous avez besoin d’un soutien immédiat ?

Veuillez composer le 8-1-1 pour obtenir des informations et des conseils généraux sur la santé. Les membres des peuples autochtones peuvent aussi appeler la ligne d’écoute d’espoir pour le mieux-être au 1-855-242-3310.

Informations destinées à des populations particulières

Dans cette section du site Web, vous trouverez des ressources destinées à différentes clientèles susceptibles d’être confrontées à un trouble de l’usage de substances. Ces groupes comprennent les personnes 2SLGBTQ+, les Autochtones, les jeunes et les personnes âgées. Les ressources mentionnées ici visent à répondre aux besoins particuliers des personnes appartenant à ces groupes, en leur offrant un soutien, des conseils et des informations utiles pour les aider à surmonter les difficultés liées à la consommation de substances psychoactives.

Jeunes

Si vous avez moins de 18 ans au Canada et que vous avez besoin d’un traitement pour des problèmes liés à l’alcool, vous craignez peut-être de divulguer cette information à votre famille. Les règles relatives à la protection de la vie privée et au consentement varient d’une province à l’autre. Par exemple, au Québec, vous pouvez prendre vos propres décisions en matière de traitement dès l’âge de 14 ans, alors qu’au Nouveau-Brunswick, vous devez être âgé d’au moins 16 ans. Dans certains cas, votre médecin devra déterminer si vous comprenez bien le traitement et s’il s’agit de la meilleure option pour vous. Il est conseillé de s’adresser à un professionnel de la santé qui pourra vous expliquer les règles et vous aider dans vos démarches.

Pour plus d’informations sur les problèmes de santé mentale des enfants et des adolescents ainsi que sur les services destinés aux jeunes et à leurs familles, consultez les ressources suivantes :

Grossesse

Boire de l’alcool pendant la grossesse est dangereux et il est important de savoir que même une petite quantité peut nuire au bébé qui grandit en vous. L’alcool que vous buvez pénètre dans la circulation sanguine du bébé en développement et peut avoir des conséquences sur sa croissance ainsi que sur son cerveau et ses autres organes. Le bébé ou l’enfant risque alors de souffrir de troubles causés par l’alcoolisation fœtale (ETCAF), un ensemble d’anomalies de la santé physique, mentale et comportementale pouvant durer toute la vie.

Si vous êtes enceinte et que vous avez un problème de consommation d’alcool, n’oubliez pas que des personnes peuvent vous aider et vous soutenir. Il existe des moyens de réduire ou d’arrêter la consommation d’alcool, et il n’est jamais trop tard pour tendre la main. Réduire votre consommation d’alcool vous aidera à préserver votre santé et celle de votre bébé.

 

Cependant, l’arrêt brutal de la consommation d’alcool peut entraîner des symptômes de sevrage dangereux. Il est important de discuter d’abord de vos projets et de vos objectifs avec un professionnel de la santé, afin qu’il puisse vous aider à arrêter de boire en toute sécurité. Si vous souhaitez réduire graduellement votre consommation, votre médecin est aussi en mesure de vous aider. Vous pouvez également vous inspirer de ces idées pour réduire et ralentir votre consommation d’alcool.

 

Si vous avez un partenaire, vous aurez plus de chances de réussir à réduire ou à arrêter votre consommation d’alcool en travaillant en équipe pour atteindre vos objectifs.

Vous, votre partenaire et tous les membres de votre réseau de soutien peuvent jouer un rôle pour vous aider à vivre une grossesse plus saine. Consultez ces conseils pour bien manger, prendre soin de vous et adopter d’autres habitudes saines pendant la grossesse.

2SLGBTQ+

Les personnes 2SLGBTQ+ se tourne parfois vers l’alcool pour composer avec les difficultés particulières auxquelles elles sont confrontées, telles que la stigmatisation, la discrimination et la pression sociale. L’alcool apporte parfois un soulagement temporaire en engourdissant les émotions difficiles.

 

Si vous êtes aux prises avec l’alcool et que vous vous identifiez comme faisant partie de la communauté 2SLGBTQ+, sachez que vous n’êtes pas seul. Si vous décidez de suivre un traitement, votre plan doit être adapté à votre situation et à vos besoins.

Il peut donc s’avérer utile de rechercher des groupes de soutien pour les personnes 2SLGBTQ+. Le fait d’échanger avec un groupe de personnes ayant des expériences de vie similaires est un excellent moyen de créer un réseau qui vous soutiendra dans votre parcours de guérison. Citons par exemple qmunity, à Vancouver, en Colombie-Britannique, et ces ressources communautaires pour les jeunes et les familles 2SLGBTQ+ en Ontario. En principe, chaque province et territoire du Canada dispose également de ressources semblables.

Indigenous

Au Canada, les populations autochtones ont une relation particulière avec l’alcool en raison de leur histoire et de leur culture. L’alcool a été introduit par les colons blancs et a profondément affecté les communautés autochtones.

Il existe des programmes qui s’appuient sur les connaissances et les traditions autochtones pour soutenir les personnes aux prises avec des problèmes de consommation d’alcool et qui s’identifient comme membres des Premières nations, Métis ou Inuits. Les pratiques traditionnelles, telles que les cercles de parole et les contes, favorisent la guérison et aident les personnes à renouer avec leur culture.

Si vous vous identifiez comme une personne autochtone et que vous vivez des difficultés liées à l’alcool, vous pouvez vous adresser à un aîné ou à un guérisseur de votre communauté pour qu’il vous soutienne dans votre rétablissement et votre bien-être. Des activités culturelles sont également proposées pour vous aider dans votre parcours. Voici quelques exemples de ces activités :

  • Cérémonie de purification par la fumée
  • Récits
  • Enseignements
  • Jeûne
  • Sculpture
  • Perlage
  • Activités associées au territoire
  • Pow-wows
  • Aliments et médicaments traditionnels
  • Langue, cercles de discussion, prière
  • Tambour et chant
  • Fêtes communautaires
  • Hutte de sudation

Les Centres d’amitié sont situés partout au Canada et offrent des pratiques communautaires et culturelles aux Autochtones. La Thunderbird Partnership Foundation de l’Ontario a créé un guide d’activités de bien-être étape par étape, présentant des activités simples pour vous aider à atteindre un plus grand bien-être en réfléchissant à la culture autochtone et en y participant.

Le parcours de guérison à la hutte que j’ai fréquentée était basé sur la compassion. Ma vie a énormément changé, au-delà de ce que les mots pourraient décrire. Je suis toujours en cours de guérison et de croissance et je ne changerais jamais le mode de vie culturel que j’applique maintenant. Cela m’a sauvé la vie et j’en suis reconnaissante.

Juanita, femme ayant vécu avec un trouble lié à l’usage de l’alcool